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Région Nouvelle-Aquitaine

Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.

Population : 5,9 millions hab.

Préfecture : Bordeaux

Superficie : 2 011 km2

Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.

Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket). 

Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.  

Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.

Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.

Sites touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré.  

Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr

VIENNE (86)

Population : 431 248 hab.

Préfecture : Poitiers

Sous-préfectures : Châtellerault / Montmorillon

Superficie : 6 990 km²

Spécialités : Broyé du Poitou, melon du Haut-Poitou, truffe noire, farci poitevin, macarons de Montmorillon, escargots, tourteau fromager, vin du Haut-Poitou (AOC)

Clubs sportifs : Poitou Charentes Futuroscope 86 (équipe cycliste féminine), Stade Poitevin Volley Beach (ligue A), Poitiers Basket 86 (Pro B), TTACC tennis de table (Pro A), Motoball Neuville-de-Poitou (1ère division), Stade Poitevin Féminin Triathlon (1ère division)

Compétitions : Marathon Poitiers-Futuroscope, Internationaux féminins de tennis de la Vienne, Tour cycliste Poitou-Charentes, Meeting national d’athlétisme Poitiers, Championnat de France de Montgolfières.

Festivals : Les Heures Vagabondes (concerts gratuits), Soirées Lyriques de Sanxay, Festival « Au fil du son », Festival « Les vacances de Mr Haydn », Polychromies de Notre Dame la Grande, Gamers Assembly, Jazzellerault.

Économie : Tourisme (Futuroscope, Vallée des Singes, Thermalisme de la Roche-Posay, Center Parcs…), aéronautique, sous-traitance automobile, viticulture / agriculture, industrie agro-alimentaire.

Sites remarquables : Abbaye de Saint Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO

Sites web / FB / Twitter : https//www.lavienne86.fr / @departement86 / @ATV86 / https//www.facebook.com/departement86https//www.facebook.com/tourismevienne.melusine86https//www.dailymotion.com/departement86

Km 2.8

Dissay (voir étape 4)

Km 8.3

Saint-Georges-lès-Baillargeaux (voir étape 4)

Km 23.8

Bonnes (1 690 hab.)

Bonnes compte deux châteaux d’importance, le château de Touffou, propriété du publicitaire David Ogilvy jusqu’en 1999, et le château de Loubressay, inscrit MH en 1993.

Château de Touffou

Construction : XIIe et XVe siècles.

Style : médiéval et Renaissance.

Histoire :  le château occupe une position dominante sur une terrasse de la rive gauche de la Vienne. Le premier donjon roman date du XIIe siècle. Le donjon résidence est agrandi au XVe siècle en même temps que l'édification des tours rondes. Le plan en quadrilatère défensif est encore celui que le visiteur pourra contempler. Le logis et les aménagements de style Renaissance du château sont dus à Jean III Chasteigner de la Roche-Posay, chambellan de François Ier, ainsi qu'à son épouse Claude de Montléon, dame de Touffou. La famille de Chasteigner possédera le château jusqu'en 1821.Trois propriétaires se succèdent jusqu'en 1897 où il est acheté par la famille de Vergie qui l'occupe jusqu'en 1966 et perpétue la tradition de chasse à courre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bonnes qui accueille déjà des réfugiés mosellans depuis septembre 1939, doit en plus loger 200 soldats allemands : ils sont installés au château de Touffou.

La petite histoire : le château de Touffou a été racheté en 1966 par le publicitaire britannique David Ogilvy (1991-1999), dirigeant du plus grand groupe publicitaire mondial, qui y est mort en 1999.  Il appartient toujours à sa famille, qui le fait visiter d’avril à septembre les week-ends.

Classement : Classé Monument historique en 1923 et 1994. Jardins remarquables.

Km 29.3

Chauvigny (7 040 hab.)

Ville d'art, membre des Plus Beaux Détours de France, ses cinq châteaux situés sur un même promontoire dominant la Vienne en font un site unique en Europe. La ville haute dévoile au fil de la flânerie ses charmantes ruelles et ses beaux édifices témoins des siècles passés. C'est ainsi que l'on découvre la collégiale romane du XIIe siècle aux splendides chapiteaux sculptés, et les cinq châteaux forts, que sont le château baronnial, le château d'Harcourt, le donjon de Gouzon, la tour de Flins et le château de Montléon. À proximité de la collégiale Saint-Pierre se trouve le musée des traditions populaires et d'archéologie qui abrite une collection de pièces archéologiques, une reconstitution d'un intérieur poitevin ainsi qu'une exposition d'objets anciens, de coiffes et d'habits. L'Espace d'archéologie industrielle, installé dans le donjon de Gouzon, est un musée dédié à l'histoire du patrimoine industriel du pays chauvinois. Au sommet du donjon, un magnifique panorama embrasse les toits de la cité médiévale et les paysages environnants. Chauvigny fut en 1992 l’arrivée d’une étape du Tour féminin partie de Tours et remportée par Leontien van Moorsel. La ville a aussi fréquemment accueilli des étapes du Tour du Poitou-Charentes et de la Vienne, ainsi que deux étapes du Tour de l’Avenir chez les messieurs.

Château baronnial

Construction : XIe et XVe siècles.

Style : médiéval.

Histoire :  le château baronnial ou château des évêques fut construit au XIe siècle par les évêques de Poitiers, alors seigneurs de Chauvigny. À partir de 1397, Ithier de Marreuil, évêque de Poitiers entre 1394 et 1405, ajoute un second donjon à son château.

Caractéristiques : c'est un édifice complexe d'une longueur de 80 m et d'une largeur de 50 m. Il fut souvent endommagé et remanié. À la fin du XVIIe siècle, il est déjà presque à l'abandon. On reconnait une première enceinte avec l'entrée primitive du XIe siècle, un puissant donjon du XIIe siècle, les ruines du château neuf datant des années 1400, dont subsiste un impressionnant pan de muraille montrant deux étages d'appartements et la chapelle Saint-Michel avec sa salle capitulaire au-dessus. L'état de ruine actuel du château résulte de sa vente comme bien national pendant la Révolution.

Classement : Classé Monument historique en 1840.

Château d’Harcourt

Construction : XIIIe au XVe siècles.

Style : médiéval.

Histoire :  construit entre le XIIIe et le XVe siècle, c’est le mieux conservé des châteaux chauvinois. L'un des membres de l'illustre famille normande des Harcourt épouse au XIIIe siècle la vicomtesse de Châtellerault qui possède le fief. Il reste deux siècles en possession de cette famille avant de devenir la propriété des évêques de Poitiers en 1447.

Caractéristiques : l'enceinte est à peu près rectangulaire. Elle se compose de hautes courtines, autrefois crénelées, flanquées de tourelles cylindriques pleines. Elle mesure 38 m par 25 m et date du XIIIe siècle. L'entrée est défendue par un châtelet possédant un assommoir et une herse. Il est dépourvu de pont-levis. Le donjon, rectangulaire à contreforts plats est réaménagé au XIVe siècle. Au rez-de-chaussée, on trouve une prison voutée, encore utilisée au XIXe siècle, dont la portée extérieure permet en position ouverte de bloquer celle du cachot. Attenant au donjon, le logis, très remanié, abrite maintenant des salles d'expositions.

Classement : Classé Monument historique en 1840.

Donjon de Gouzon

Construction : XIIe et XIIe siècles.

Style : médiéval.

Histoire et caractéristiques : le donjon est un vestige du château de Gouzon. Un premier bâtiment, soigné, avec des contreforts rectangulaires du XIIe siècle est surélevé et s'étend au XIIIe siècle vers l'ouest. Les travaux sont de médiocre qualité. La partie supérieure du donjon pourvue d'archères d'un type rare, à traverses décalées, date du XIVe siècle. À l'est, un logis, détruit, joint la rue Saint-Pierre. On y reconnait les tours, portes et cheminées. Le château appartient, d'abord, à la famille poitevine de Beaumont, puis à celle de Gouzon, originaire du Bourbonnais. Le château est ensuite acquis par l'évêque de Poitiers, Fort d'Aux au XIVe siècle.

Destination actuelle : il abrite de nos jours un musée, l'Espace d'archéologie industrielle ouvert depuis 1991. Ce musée a pour vocation la mise en valeur et la présentation des industries en pays chauvinois.

Classement : Classé Monument historique en 1889.

Collégiale Saint-Pierre

Construction : XIIe, XIIe et XIXe siècles.

Style : roman.

Histoire : son origine est mal connue. L'existence d'un chapitre de 10 chanoines y est attestée dans le premier quart du XIe siècle. Il existait donc, à cette époque, un premier édifice, dont quelques pierres sculptées sont réemployées dans le chevet de l'église actuelle. L'église Saint-Pierre a été construite dans la première moitié du XIIe siècle, en commençant par le chœur. Le clocher a été élevé au début du XIIIe siècle. Elle est le siège d'un archiprêtré sous l'Ancien Régime. Abandonnée à la Révolution, elle est rendue au culte en 1804. Saint-Pierre est alors le siège du doyenné jusqu'au début du XXe siècle. Il est alors transféré à l'église Notre-Dame, en ville basse. Très endommagé pendant les guerres de religion (en 1569) et lors de la Fronde (en 1652), privé d'entretien pendant la période révolutionnaire, l'édifice a fait l'objet de plusieurs campagnes de restauration au XIXe siècle et ensuite. Ainsi, la polychromie de l'intérieur date de 1856.

Classement : Classée Monument historique en 1846.

Km 49.5

Jouhet (510 hab.)

Près de l'église se trouve une ancienne chapelle funéraire du XVe siècle, classée Monument Historique en 1908. Elle conserve des peintures du XVIe siècle. Au-dessus de l'autel, le Christ en majesté est entouré d'anges et des symboles des évangélistes. Sur le mur de droite, les peintures représentent l'enfance du Christ, la résurrection des morts et l'adoration des mages. Le mur de gauche offre une représentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de l’âme. Ce mur est aussi décoré par une représentation de la création d'Adam et d’Ève. De part et d'autre de la porte, les donateurs, Jean de Moussy et sa femme, seigneur de Boismorand ont été peints.

Km 60.7

Journet (370 hab.)

Prieuré de Villesalem

Construction : XIIe siècle.

Ordre : Fontevrault.

Histoire : le prieuré roman de Villesalem (XIIe siècle) dépendait de l'abbaye de Fontevrault. Lors de la Révolution française, le prieuré est déclaré bien national et vendu à un riche propriétaire. Il utilise l'église comme étable et lieu de stockage pendant un demi-siècle. Devenu propriétaire en 1962, l'État restaure l'église et le bâtiment conventuel tandis que l'association amis de Villesalem anime le lieu par des concerts.

Caractéristiques :  l’église abbatiale Notre-Dame de la Paix est construite entre 1130 et 1140, en moyen appareil calcaire irrégulier, teinté de fauve par places. Elle a adopté un plan très usité dans le Poitou, à savoir une nef à triple vaisseau avec un plan en croix latine et un chevet composé d'une abside surélevée et de deux absidioles. La croisée du transept est rehaussée de la souche d'un clocher qui n'existe plus.

Classement : classé Monument historique en 1914 et en 1995.

Km 80.4

Coulonges (230 hab.)

Le village possède un joli château fort du XIIIe siècle, le château du Pin, inscrit Monument historique en 2002. Le logis, encadré en façade de deux tours rondes, s'élève au fond d'une cour rectangulaire bordée de communs adossés au mur de clôture. Une tour carrée, à l'arrière de ce logis, est datée 1405. C’est une propriété privée.

HAUTE-VIENNE (87)

Population : 374 426 hab.

Préfecture : Limoges

Sous-préfectures : Bellac et Rochechouart

Superficie : 5 520,1 km²

Spécialités : Race bovine Limousine (veau élevé sous la mère), le porc « Cul Noir », l’agneau Baronet, les madeleines, le massepain (biscuits base de pâte d’amande fabriqués depuis le XIXème siècle), le burgou (gâteau artisanal à la châtaigne), le feuillardier (liqueur à la châtaigne).

Clubs sportifs : Limoges CSP (basket-ball), USAL (rugby), Limoges Handball 87, Limoges Football Club, ROC ASSJ HB87

Compétitions : Tour cycliste du Limousin, Course nature des gendarmes et des voleurs de temps (trail), Randonnez-vous en Haute-Vienne

Festivals : Culture au grand jour ; La Route du Sirque ; Graines de Rues ; Urbaka ; Les Bandafolie’s ; 1001 notes ; Festival national de Bellac ; Festival du Haut-Limousin ; Nuits musicales de Cieux ; Le labyrinthe de la voix de Rochechouart ; Festival musical de Saint-Yrieix ; Cuivres en fêtes ; Festival du Mont-Gargan ; Paroles de conteurs ; Francophonies en Limousin ; Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel ; Biennale Danse émoi ; Eclats d’émail

Économie : agriculture (élevages bovin et ovin), industrie porcelainière, Pôle européen de la céramique, Pôle de compétitivité en hautes technologies Elopsys, filière bois et papier, les savoir-faire comme émail, le cuir, habillement « Made in France » (Smuggler, Weston, Broussaud, Parallèle), électricité et domotique (Legrand).

Sites web / FB / Twitter : https://www.haute-vienne.frhttps://www.chalucet.comhttps://www.facebook.com/departementhauteviennehttps://www.youtube.com/user/conseilgeneral87/videoshttp://www.dailymotion.com/user/conseilgeneral87/1https://plus.google.com/+D%C3%A9partementHauteVienne

Km 90.1

Jouac (190 hab.)

Sur la commune se trouvait la mine d'extraction d'uranium du Bernardan, ouverte en 1977 et fermée pour cause de rentabilité insuffisante en 2001. Il s'agissait de la dernière mine d'uranium de France.

Km 98.1

Saint-Sulpice-les-Feuilles (1 200 hab.)

Professionnel de 1927 à 1932, un enfant du village, Louis-André Schaffner, a participé au Tour de France 1927, où il était l’équipier des frères Pélissier.

CREUSE

Population : 115 702 hab.

Préfecture : Guéret.

Sous-préfecture : Aubusson.

Superficie : 5 565km2

Spécialités : flognarde (clafoutis), gâteau creusois, pâté de pomme de terre, fondu creusois.

Grands clubs sportifs : Rugby club guéretois, ES Guéret (football), Aubusson basket club.

Grandes compétitions : Trail du Loup Blanc, Mornay Festival, Critérium cycliste de Dun-le-Palestel, 10 heures de Vassivière (paddle)

Sites touristiques : Lac de Vassivière. Cité internationale de la tapisserie à Aubusson, château de Jouillat, château de Boussac, château de Crozant, Gargilesse, Evau-les-Bains (thermalisme), Labyrinthe géant de Guéret.

Économie : agriculture (élevage), sylviculture, artisanat (tapisserie d’Aubusson). Tourisme vert.

Sites webet réseaux sociaux : www.creuse.frwww.tourisme-creuse.com

Km 106.2

Vareilles (320 hab.)

Château de Montlebeau

Construction : XVe siècle.

Histoire : ce fief est mentionné pour la première fois en 1497, son premier détenteur étant un sieur de la Marche. Le logis a probablement été construit au cours de la seconde moitié du XVe siècle. Un aveu de 1526 décrit le logis avec une cour, une chapelle (en ruine en 1674), un four, diverses dépendances, le tout entouré d'une petite muraille. Près du château se trouvaient des fermes. Le château n'est plus habité depuis la Révolution. Vers 1890, le propriétaire, Hippolyte Sigaud, l'aménagea en rendez-vous de chasse en réparant les toitures du côté sud et de la tour d'escalier. À l’abandon, le château est restauré par son propriétaire actuel.

Caractéristiques : ce manoir était doté d'un étang aujourd'hui comblé. Le plan est celui d'un château marchois classique, avec deux pièces à chaque niveau, deux tours d'angle et une tour d'escalier en vis partageant la façade principale en deux. Il s'agit d'une des rares demeures nobles subsistantes des vassaux de la vicomté de Bridiers.

Classement : classé Monument historique en 2003.

Km 115.8

Saint-Germain-Beaupré (360 hab.)

Le château fut dévasté en 1580 par les catholiques du maréchal d'Aumont. Les protestants poitevins avaient à leur tête Gaspard Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré, qui pilla l'abbaye de Grandmont. En 1605, Henri IV revenant de Limoges s'arrêta au château de Saint-Germain et, en 1666, mademoiselle de Montpensier, la Grande Mademoiselle, y vint aussi. La seigneurie fut érigée en marquisat en 1645. Les Foucault de Saint-Germain-Beaupré furent gouverneurs de la Marche de 1585 à 1752. Le village est un lieu de passage des pèlerins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la Via Lemovicensis.

Château de Saint-Germain-Beaupré

Construction : XVIe et XVIIe siècles.

Style : Renaissance.

Histoire : le château a été édifié au XVIe siècle à l'emplacement d'une forteresse du XIIe siècle, pour Gabriel Foucault, seigneur de Saint-Germain-Beaupré. Dans la nuit du 24 au 25 octobre 1605 le château accueille pour une nuit Henri IV, accompagné de 60 personnes. En 1652, la Grande Mademoiselle, fille de Gaston d'Orléans, fut exilée à Saint-Germain-Beaupré par ordre royal. En 1768, Anne-Françoise Foucault de Saint-Germain-Beaupré cède le château à Anne-Nicolas Doublet, maître des requêtes, qui le revend juste avant 1789 à Jean-Baptiste Martin-Ducouret, dont la famille le conserve jusqu'en 1840. Plusieurs propriétaire fortunés se succèdent et achèvent la restauration du château. Il appartient aujourd’hui à un propriétaire américain.

Classement : classé Monument historique en 1946.

Km 126.8

Dun-le-Palestel (1 100 hab.)

Près de Dun-le-Palestel, on trouve des ruines médiévales (visitables à Crozant), le village des artistes de Fresselines comportant le confluent des deux Creuse, site peint notamment par Claude Monet. Le village a accueilli en 2022 une étape de Paris-Nice enlevée par Mads Pedersen.