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Région Pays de la Loire
Départements : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée.
Population : 3,88 millions d’habitants.
Préfecture : Nantes
Superficie : 32 082 km2
Spécialités : biscuits (BN, Lefèvre-Utile). Gâteau natais. Fruits de mer. Muscadet, gros plant, fiefs vendéens (vins). Rillettes du Mans. Sel de Guérande. Brioches vendéennes. Curé nantais, fouace (fromages). Cul de veau à l'angevine, Rôti de porc aux reinettes du mans, Foie de veau à la baugeoise, Poularde à l'angevine, Brochet au beurre blanc, Bar en croûte de sel de Guérande, Bouilleture d'anguilles. Bardatte. Chouée. Rillauds.
Grands clubs sportifs : FC Nantes, Stade Lavallois, Le Mans FC (football). Le Mans Sarthe Basket. Automobile Club de l’Ouest.
Grandes compétitions : 24 Heures du Mans automobiles. Grand-Prix de France moto. Circuit de la Sarthe, Tour de Vendée, Trophée Madiot (cyclisme). Jumping international de la Baule. Vendée Globe.
Festivals : la Folle Journée (Nantes et région). Floralies internationales de Nantes. Hellfest à Clisson. Utopiales à Nantes. Laval Virtual. Europajazz Festival. Festival d’Anjou à Angers. Carnaval de Cholet. Festival de Poupet.
Économie : la principale force de la région est l’agro-alimentaire. Ce secteur employait près de 50 000 salariés (2e région française) pour un chiffre d'affaires de 13 milliards d’euros (3e région française). Elle se place également au 3e rang pour la production de viande (51 %), pour le lait (19 %) et dans le travail du grain (20 %) ; 67 % du territoire est occupé par l’agriculture. Les Pays de la Loire sont la première région française pour la production de viande bovine, volaille (label rouge), lapin, canard et 2e pour le lait, volaille (simple), porc et pommes de terre. Horticulture.
Sites touristiques : Val de Loire classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le Puy du Fou. Château d’Anne de Bretagne à Nantes, Machines en l’île (Nantes). Châteaux d’Angers, de Terre-Neuve à Fontenay-le-Comte, de Montsoreau, de Saumur, de Montreuil-Bellay, de Plessis-Bourré. Villes de Nantes, Laval, Guérande, Saumur classées villes d’art et d’histoire. Villages de Montsoreau, Sainte-Suzanne et Vouvant. Musée David d’Angers à Angers, musée des Sciences de Laval, musée Jules Verne à Nantes.
Sites web et réseaux sociaux : www.paysdelaloire.fr
MAINE-ET-LOIRE (49)
Population : 828 151 hab.
Préfecture : Angers
Sous-préfectures : Cholet, Saumur, Segré
Superficie : 717 189 km²
Spécialités : Vignoble d’Anjou et de Saumur (32 appellations), pâté aux prunes, fouaces, pommes frappées, rillauds…
Clubs sportifs : Angers SCO (football, ligue 1), Cholet Basket (Basket-ball, Pro A), Union Féminine Angers Basket 49 (Ligue féminine), Les Ducs d’Angers (Hockey sur glace), La Vaillante Angers Tennis de table (Pro A), La Romagne Tennis de table (Pro A), Angers Noyant Handball Club (Pro D2)
Compétitions : Mondial du Lion (équitation), Cholet Pays de Loire (cyclisme), Tournoi Pro Stars (basket), Concours complet International trois étoiles Saumur (équitation), Championnats de France d’athlétisme Elite 2016 (Angers).
Festivals : Festival d’Anjou (théâtre en plein air) ; Festival Premiers plans d’Angers ; Saveurs Jazz Festival à Segré ; Journées nationales du livre et du vin à Saumur ; Fête du Vélo en Anjou.
Économie : Tourisme (Terra Botanica premier parc européen dédié au végétal, Zoo Bioparc de Doué-la-Fontaine, Loire à Vélo) ; Agriculture, viticulture ; Végétal spécialisé ; Agroalimentaire ; Plasturgie-caoutchouc ; Automobile ; Objets connectés ; Mode
Sites remarquables : Abbaye de Fontevraud, Vallée de la Loire classée au patrimoine mondial de l’Unescol, Château d’Angers et la tenture de l’apocalypse ; Château de Montsoreau ; Cadre Noir de Saumur
Sites web / FB / Twitter : www.anjou-tourisme.com / www.maine-et-loire.fr / https://www.facebook.com/anjou.tourisme/ / https://twitter.com/Anjoutourisme// https://www.facebook.com/Departement49 / https://twitter.com/Maine_et_Loire
Souzay-Champigny (690 hab.)
Le village de Champigny a donné son nom à l’appellation Saumur-Champigny, vin de Loire très prisé des amateurs. Son église Saint-Maurice est classée Monument historique depuis 1949. Deux autres édifices, le château de la Bien-Boire – qui, comme son nom l’indique, est un domaine viticole réputé – et le manoir de La Vignolle, sont inscrits. En se baladant dans le village, on peut notamment admirer une rue commerçante troglodyte du XIIe siècle, qui passe devant l'ancien château semi-troglodytique, ainsi que de très belles maisons du XVIe siècle. Restauré, le site est traversé par le circuit Loire Vélo et dispose de lieux de détente pour les cyclistes de passage.
Parnay (380 hab.)
Le riche patrimoine Parnay se découvre au gré d'un parcours qui peut débuter par l'église Saint-Pierre, édifiée au XIe siècle sur le rebord d'un coteau dominant le fleuve. Son clocher roman date du XIIe siècle, mais sa flèche est postérieure (XVIe). Est conservé dans l'église, classée MH en 1950, le tombeau du premier seigneur de Parnay, Jean du Plessis. Le château de ce dernier fut d'abord une forteresse (XVe), puis une demeure de style néo-Renaissance édifiée en 1820 transformé en domaine viticole (inscrit MH en 2003). Parmi les autres édifices remarquables, il faut signaler le Clos des Murs, domaine viticole inscrit en 2011 – ainsi nommé parce que des murs ont été bâtis pour maintenir les pieds de vigne à l’ombre et les grappes au soleil – et le château de Targé, ancien repaire de chasse d’un secrétaire de Louis XIV. Des tours furent ajoutées au XVIIIe et au XIXe siècle. Comme partout dans le voisinage, les demeures troglodytiques et les pauses œnologiques sont de rigueur.
Montsoreau (420 hab.)
Le charmant village de Montsoreau et son splendide château de tuffeau dominent majestueusement la Loire. Pionnier de la Renaissance en Touraine, le château, rendu célèbre par le roman La Dame de Montsoreau d'Alexandre Dumas, abrite un parcours scénographique sur la Loire, les Imaginaires de Loire. Parfaitement préservé, le village est situé dans la zone classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, classé parmi les Plus Beaux Villages de France, les Petites Cités de Caractère, et se trouve au cœur d'un parc naturel. Au détour des ruelles fleuries, on est surpris par le passage d'un bateau de Loire en bois, par un nouveau point de vue sur le château ou par les vignes qui dominent le paysage. L'été, Montsoreau prend des allures de Riviera. Ses restaurants en terrasses sont les rendez-vous incontournables des férus de voitures anciennes et ses plages de l'Ile au Than celui des vacanciers. Tous les deuxièmes dimanches du mois, les Puces de Montsoreau attirent les chineurs du monde entier et les amateurs d'art contemporain se retrouvent au Château de Montsoreau-Musée d'art contemporain pour découvrir l'exposition du moment.
Château de Montsoreau - Musée d’art contemporain
Construction : XVe siècle.
Style : Renaissance.
Histoire : sur un premier site mentionné à partir du Xe siècle, le château actuel a été construit dans le style Renaissance en 1443-1453 par Jean II de Chambes, un des hommes les plus riches du royaume, conseiller et chambellan de Charles VII et de Louis XI, il est ainsi le premier château de la Loire à avoir été construit.
Caractéristiques : seul château de la Loire construit dans le lit du fleuve, c'est un château français de style Renaissance, de transition entre la forteresse et la demeure de plaisance. Il s'élève à un emplacement stratégique, immédiatement à la confluence de la Loire et de la Vienne, à l'intersection de trois régions l'Anjou, le Poitou et la Touraine
La petite histoire : le château de Montsoreau a été immortalisé par Alexandre Dumas dans son roman La Dame de Monsoreau écrit entre 1845 et 1846, second volet de sa trilogie sur la Renaissance, entre La Reine Margot et Les Quarante-Cinq.
Signe particulier : en avril 2016, le château devient un musée d'art contemporain et prend le nom de Château de Montsoreau-Musée d'art contemporain. Ce musée possède le plus important fonds mondial d'œuvres du mouvement Art & Language, à l'origine de l'art conceptuel.
Classement : classé Monument historique en 1862. Patrimoine mondial de l’Unesco au titres des châteaux de la Loire.
La Dame de Monsoreau
1578 : Charles IX mort, son frère Henri III règne sur la France. Son royaume est divisé par les guerres de Religion, son pouvoir menacé par tous, y compris par son frère cadet, le duc d'Anjou. Lorsque Bussy d'Amboise, valeureux gentilhomme de ce dernier, tombe dans une embuscade tendue par les mignons du roi, il est miraculeusement sauvé et recueilli par une belle inconnue, dont il tombe amoureux. Mais Diane de Méridor est promise à l'infâme comte de Monsoreau, grand veneur du roi... Dès le guet-apens initial, les intrigues, politique et amoureuse, s'entrecroisent. Et Alexandre Dumas d'offrir avec ce roman, deuxième volet de sa trilogie Renaissance, (avec La Reine Margot et Les Quarante-Cinq), une fresque historique saisissante tout en renouant avec l'esprit des Trois Mousquetaires : les épées s'entrechoquent, les amours et rivalités se déploient sur les routes de Paris à Angers et à Lyon...
Région Centre-Val de Loire
Départements : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret
Population : 2,6 millions habitants
Préfecture : Orléans
Superficie : 39 151 km2
Spécialités : vins de Loire (Bourgueil, Vouvray, Chinon…). Tarte Tatin. Pithiviers. Fraises Mara des Bois. Crottin de Chavignole, Sainte-Maure de Touraine (fromages), poissons de Loire (anguilles, brochets). Potée berrichonne. Pralines de Montargis. Macarons aux fruits d’Orléans. Asperges de Sologne. Truffe noire du Berry.
Clubs sportifs : Tours FC, Berrichonne de Châteauroux, US Orléans-Loiret (football), Tango Bourges basket, Tours Métropole Basket, C’ Chartres basket, Orléans Loiret Basket. Chartres Métropole Handball.
Compétitions : Paris-Nice, Paris-Tours, Route tourangelle (cyclisme). Ironman 70.3 Tours Métropole. Orléans Masters (badminton). Co’Met Orléans Open (tennis, challenger).
Festivals : Printemps de Bourges, Jazzin’ Cheverny, Jazz en Touraine, Chinon en Jazz, Terres du son, Aucard de Tours, Cocorico Electro, la Forêt des Livres, BD Boom, Festival des Grandes orgues de Chartres.
Économie : le Centre-Val de Loire est la première région céréalière en Europe et la sixième région industrielle française. Quatre centrales nucléaires (15% de la production française). Tourisme (châteaux de la Loire).
Sites touristiques : châteaux de la Loire (Chambord, Amboise, Blois, Chenonceau, Tours, Chinon, Azay-le-Rideau, Cheverny, Loches, Le Clos-Lucé…). Cathédrale de Chartres (patrimoine mondial de l’Unesco). Cathédrales de Bourges, Orléans et Tours. Palais de Jacques-Cœur à Bourges. Zoo de Beauval.
Sites web et réseaux sociaux : www.centre-valdeloire.fr, valdeloire-france.com,
INDRE-ET-LOIRE (37)
Dans la Région Centre-Val de Loire
Population : 616 326 habitants, répartis sur 19 cantons et 272 communes.
Préfecture : Tours (139 000 hab.).
Sous-préfectures : Chinon, Loches.
Spécialités : sucre d’orge de Tours, épine noire, liqueur de fraise, fouace de Touraine, quiche tourangelle, macaron de Cormery, nougat de Tours. Vins de Loire (Vouvray etc...)
Festivals : Terres du son à Monts, les Années Joué à Joué-les-Tours, Les Journées du potager à Villandry, Vilitoire à Tours, Festival des Horizons à Saint-Avertin, À Tours de Bulle, Rock in the House.
Sites touristiques : châteaux de Langeais, Loches, Gizeux, Montpoupon, Amboise (l’un des monuments les plus visités de France), Chenonceau, Montrésor. Grottes de Savonnières.
Économie : STMicroelectronics (fabricant de semi-conducteur), Centre hospitalier régional universitaire de Tours, 1er employeur de la région avec environ 8 000 personnes.
Sport : Tours FC (National 3), Touraine
Saint-Germain-sur-Vienne (360 hab.)
Église Saint-Germain
Construction : XIIe siècle.
Style : roman.
Histoire : elle comporte des éléments en réemploi datés du VIIIe ou du IXe siècle. Le mur nord de sa nef est sans doute le vestige d'une église construite à la fin du IXe ou au début du Xe siècle, mais l'ensemble de l'édifice est rebâti au XIIe siècle. C'est en 1129 que l'église de Saint-Germain est pour la première fois mentionnée. Une sacristie est ajoutée au XIXe siècle.
Classement : classée Monument historique en 1908.
Chinon (8 000 hab.)
Mondialement connu pour sa forteresse royale et son vin, Chinon a aussi cette année le privilège de voir passer le Tour de France masculin, qui y a fait étape voilà peu, et le Tour de France Femmes. Le Tour messieurs avait déjà rendu visite à plusieurs châteaux de la Loire – Chambord en 2005, Blois à quatre reprises, sans oublier ses huit visites à Tours ou ses 19 à Angers –, mais n’avais jamais fait de détour par Chinon. C’est désormais chose faite, et comme souvent, le Tour de l’Avenir avait permis à la sous-préfecture de l’Indre-et-Loire de se tester en 2023 pour une étape partie de Nozay. La victoire était alors revenue au Canadien Riley Pickrell, qui a entamé sa carrière professionnelle en 2024 chez Israel-Premier Tech.
Forteresse royale de Chinon
Construction : Xe au XIIe siècles.
Style : médiéval.
Histoire : bâti sur le site d’un ancien castrum, le château prend forme entre le VIe et le Xe siècle. Au Xe siècle, les comtes d’Anjou en chassent les comtes de Blois : Foulques IV achève l’enceinte. Son petit-fils Geoffroy le Bel adopte le surnom de Plantagenêt. Henri II Plantagenêt est désigné héritier de la couronne d'Angleterre en 1153. II va faire de Chinon sa capitale continentale et le château prend ses dimensions actuelles. Du mariage entre Henri II et Aliénor d'Aquitaine naissent huit enfants. Deux d’entre eux deviendront roi : Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre. En 1173, Henri II fait enfermer Aliénor à Chinon avant de l’envoyer en résidence surveillée en Angleterre. Chinon sera aussi sa dernière demeure : abandonné de ses enfants, il y meurt le 6 juillet 1189. Sa grande réalisation à Chinon est la construction du fort Saint-Georges et de son palais. Le 23 juin 1205, les armées de Philippe Auguste s'emparent de la place après un siège de neuf mois. La cour de Charles VII s’y installe en 1427 et Jeanne d’Arc l’y rejoint en 1429 pour le pousser à se faire sacrer à Reims. Le château prend alors sa configuration définitive. Après la Guerre de Cent ans, la forteresse, inadaptée à la guerre moderne, perd de son importance et tombe en ruine.
Caractéristiques : la forteresse royale de Chinon est un ensemble composé de trois châteaux : fort du Coudray, château du Milieu et fort Saint-Georges.
Destination actuelle : une vaste campagne de restauration a débuté en 2003 pour valoriser ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir au public.
Classement : classée Monument historique en 1840 et 1926.
Ville-fort
Au pied du château, la ville-fort, noyau primitif de Chinon et partie la mieux conservée de la ville, a été ceinturée de remparts au moins depuis le XIVe siècle. Elle est traversée d'est en ouest par une voie principale, la rue Voltaire, prolongée par la rue Haute Saint-Maurice où se succèdent maisons à pan-de-bois (maison rouge, maison bleue) ou en pierre de taille (65, rue Voltaire), bâtiments publics (Maison des États généraux, palais du Bailliage) et hôtels particuliers des XVe, XVIe (Maîtrise des Eaux et Forêts), XVIIe (Hôtel du gouverneur) et XVIIIe siècles (hôtel Torterue de Langardière. Le quartier est desservi par l'église Saint-Maurice.
Les Caves peintes
Situées dans la ville-fort, les Caves peintes constituent une partie du vaste réseau de galeries creusé sous le coteau pour en extraire le tuffeau. Certaines sections ont été réutilisées comme caves à vin. Les immenses voûtes des Caves Painctes, citées par Rabelais dans son œuvre, abritent les chapitres de la confrérie des Bons entonneurs rabelaisiens, fondée en 1961 : chapitre de la Saint-Vincent (janvier), chapitre de la Fleur (juin), chapitre des Vendanges (septembre) et chapitre de Diane (décembre).
Musée du Carroi
Construction : XIVe au XVIe siècles.
Style : Renaissance
Ouverture du musée : 1973.
Histoire : Au cœur de la ville historique, la maison des États-Généraux, datant des XIVe, XVe et XVIe siècles, est un des édifices les plus représentatifs de l'architecture chinonaise. C'est là que Charles VII réunit les États-Généraux en 1428, afin de les convaincre de la nécessité de lever l'argent nécessaire à la lutte contre les Anglais et les Bourguignons. Devenu une auberge au XVIIe, puis une boulangerie (de la fin du XIXe jusqu'en 1968), le bâtiment, restauré dans les années 1970, abrite le musée du Carroi, géré par la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire. Il offre au visiteur des collections d’œuvres d’art et d’objets illustrant l’histoire locale.
Signe particulier : la salle des États-Généraux arbore un portrait de François Rabelais peint pas Eugène Delacroix pour la ville de Chinon en 1833.
Destination actuelle : devenu une auberge au XVIIe, puis une boulangerie (de la fin du XIXe jusqu'en 1968), le bâtiment, restauré dans les années 1970, abrite le musée du Carroi, géré par la Communauté de communes Chinon Vienne et Loire. Il offre au visiteur des collections d’œuvres d’art et d’objets illustrant l’histoire locale. La pièce maîtresse du musée est la chape de saint Mexme, rapportée par Aliénor d’Aquitaine de la Deuxième croisade.
Classement : inscrit Monument historique en 1926.
Église Saint-Maurice de Chinon
Construction : XIIe au XVIe siècles.
Style : gothique de l’ouest.
Histoire : l'église est construite au XIIe siècle en remplacement d'un édifice du Xe siècle. Dès la fin du XIIe siècle elle est prolongée par un chœur et une chapelle est ajoutée au nord. Au XVe siècle la flèche du clocher est édifiée et c'est au sud qu'une chapelle est construite et enfin, un siècle plus tard, un bas-côté est ajouté le long du côté sud de la nef.
Caractéristiques : la nef, qui conserve dans son mur septentrional quelques vestiges de l'église du Xe siècle, se compose de trois travées égales sur plan carré. Son architecture aux voûtes très bombées, est caractéristique du style dit gothique de l'ouest et tranche avec le style plus complexe de son bas-côté méridional. Le clocher, au nord-est de la nef du XIIe siècle, est épaulé à sa base par de puissants contreforts. Chacune de ses faces est éclairée par deux étages de baies géminées, excepté à l'ouest où elles sont murées. Les vitraux d'origine, détruits par des bombardements allemands le 29 août 1944, sont remplacés par des vitrages modernes dessinés par Théo Hanssen.
Signe particulier : l'église abrite une statue de Jeanne d'Arc, due à Jules Déchin en 1900, représentant une jeune femme modeste, loin des figurations de la guerrière flamboyante.
Destination actuelle : une vaste campagne de restauration a débuté en 2003 pour valoriser ce patrimoine exceptionnel et l’ouvrir au public.
Classement : classée Monument historique en 1913.
À BOIRE :
Vins de Chinon Le chinon est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit autour de Chinon. La surface représente 2 300 hectares avec comme cépage pour les vins rouges et rosés le cabernet franc et le cabernet sauvignon et pour les vins blancs le chenin. Le vignoble inclut les deux rives de la Vienne jusqu'au confluent de la Loire et s'étend sur 26 communes d'Indre-et-Loire. Les vins produit sont majoritairement des rouges, il n'y a que 13 % de rosés et 2 % de blancs. Le chinon rouge peut être un vin de garde ; le plus grand millésime, dit « millésime du millénaire », a été la récolte de 1989. Les vins rouges accompagnent bien des viandes blanches et rouges, des volailles, des gibiers et des fromages légers.
Cravant-les-Côteaux (680 hab.)
La commune possède une ancienne église carolingienne ou mérovingienne et deux châteaux, dont un, l’ancien château de Cravant, est inscrit MH depuis 1945. Également plusieurs manoirs et maisons fortes.
Église Saint-Léger du Vieux-Bourg de Cravant-les-Côteaux
Construction : IXe au XIe siècles.
Style : carolingien et roman.
Histoire : elle été citée comme carolingienne, mais rien ne le confirme. Elle est sans doute construite entre la fin du IXe siècle et le XIe siècle sous la forme d'une nef prolongée par une abside semi-circulaire. Il est possible que son emplacement ait été choisi pour christianiser une source qui faisait l'objet d'un culte païen. Au XIIe siècle, la façade occidentale est reprise et une nouvelle porte est percée. À la même époque, l'abside est remplacée par travée carrée. Ce transept est surmonté d'un clocher, reconstruit au XVe siècle, qui est abattu par un ouragan en 1838. Elle est désacralisée en 1863 et remplacée par une nouvelle église.
Destination actuelle : le musée aménagé dans le nef de l'église expose des trouvailles archéologiques des environs, comme un alignement de sarcophages mérovingiens.
Classement : classée Monument historique en 1913.
L’Île-Bouchard (1 590 hab.)
Installée sur une île sur la Vienne et sur les deux rives opposées, l'Île-Bouchard a été au Moyen-Âge le site d’un castrum dirigé par la famille Bouchard avant de passer dans le domaine de Richelieu. C’est un lieu de pèlerinage catholique depuis des apparitions mariales en 1947 et une guérison inexpliquée, tandis que la France fait l’objet d’un violent mouvement social. En 2001, à la suite d’une enquête, André Vingt-Trois, alors archevêque de Tours, autorise les pèlerinages et le culte public célébré en l'église paroissiale Saint-Gilles de L'Île-Bouchard. La localité dispose d’un intéressant patrimoine religieux, dont un prieuré roman parmi les plus anciens de France, un couvent des Cordeliers (inscrit MH), l’église romane Saint-Gilles (classée en 1908) et l’église Renaissance Saint-Maurice.
Prieuré Saint-Léonard
Construction : XII et XIIIe siècle.
Style : roman
Histoire : les éléments préservés indiquent qu'il date de la première moitié du XIIe siècle. Il est alors une dépendance de l'abbaye Notre-Dame de Déols avant de devenir une église paroissiale à la fin du XIIe siècle. Pillé le 2 avril 1562, il est vendu comme bien national en 1791. Il est dès lors utilisé comme carrière de pierres et détruit dans le premier tiers du XIXe siècle, ne laissant subsister en 1832 que l'abside de l'église. Ses parties conservées servent de grange jusqu’aux années 1910 et son rachat par l'État. Il est classé au titre des monuments historiques en 1958 puis ses vestiges sont entièrement restaurés en 1997.
Classement : classé Monument historique en 1997.
Richelieu (1 620 hab.)
Ville neuve édifiée entre 1631 et 1642, elle porte l’empreinte de son fondateur et commanditaire, le cardinal de Richelieu, et constitue un témoignage remarquable de l’urbanisme du XVIIe siècle. « Cité idéale » dessinée par l’architecte Jacques Lemercier, elle est basée sur un plan en damier sur le modèle des villes romaines ou des bastides médiévales. Elle s’articule autour de deux places, la place Royale et la place du Cardinal, et est ceinte de remparts et de portes monumentales. C’est aujourd’hui un site patrimonial de premier plan, inscrit dans un périmètre de protection et bénéficiant d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur depuis 1997.
Enceinte de Richelieu
Construction : XVIIe siècle.
Style : classique.
Histoire et caractéristiques : le cardinal de Richelieu décida de transformer le village où il était né en une ville dont les plans furent tracés par l'architecte du château, Jacques Lemercier. La ville présente un plan régulier, avec fossés, mur d'enceinte, portes monumentales, rues symétriques et maisons alignées. Le mur d'enceinte subsiste en grande partie, de même que les quatre portes monumentales flanquées de pavillons, commandant les quatre routes d'accès à la ville. En 1631, Louis XIII signe les lettres patentes qui donnent l'autorisation de bâtir une ville ; l'analyse des sources fait apparaître que le roi paie les fortifications, et les portes de ville dessinées par les architectes Jacques, Pierre et Nicolas Lemercier ; Jean Thiriot pourrait être l'entrepreneur ; enceinte quadrangulaire de 300 toises de longueur sur 200 toises de largeur (y compris les fossés) percée de trois portes : la porte de Paris ou de Chinon au nord, la porte de Loudun à l'ouest et la porte du château ou de Châtellerault au sud ; trois fausses portes, matérialisées par deux pavillons, sont placées dans la perspective des rues est ouest : deux ont été ouvertes au XIXe siècle pour relier la gare à l'ouest, et la route de l'île Bouchard à l'est ; seule la fausse porte du parc du château est conservée ; les meurtrières prévues dans les murs sont inachevées ; quatre pavillons ponctuent les angles de la ville.
Signes particuliers : le château de Richelieu est presque entièrement démoli. Par ailleurs, neuf maisons construites en même temps que la ville au sein de l’enceinte sont protégées au titre des Monuments historiques.
Classement : classée Monument historique en 1879.
Région Nouvelle-Aquitaine
Départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Deux-Sèvres, Vienne, Haute-Vienne.
Population : 5,9 millions hab.
Préfecture : Bordeaux
Superficie : 2 011 km2
Spécialités : vins de Bordeaux, Cognac, Armagnac, piment d’Espelette, noix du Périgord, tomates de Marmande, huitres du bassin d’Arcachon, viande de Salers, vache blonde d’Aquitaine, jambon de Bayonne, agneau de Pauillac, canelés bordelais. Oie, canard, pommes sarladaises, poulet basquaise, garbure, lamproie. Truffe noire.
Clubs sportifs : Girondins de Bordeaux (Football), Stade montois, l’Union sportive dacquoise, l’Aviron bayonnais, Union Bordeaux Bègles Atlantique, Stade rochelais, CA Brive Corrèze Limousin, Section paloise, Biarritz olympique, SU Agen (rugby), Elan Béarnais Pau-Orthez, CSP Limoges (basket).
Compétitions : Tour de France, surf à Lacanau (Lacanau Pro) et Biarritz. Tour du Limousin.
Festivals : fêtes de Bayonne, fêtes de Dax, fêtes de la Madeleine à Mont-de-Marsan, Francofolies de la Rochelle, festival de la BD d’Angoulême, foire du livre de Brive, Nuits de nacre à Tulle, Grand Pavois de La Rochelle, Garorock à Marmande, festival du film policier de Cognac.
Économie : vins de Bordeaux, Cognac et Armagnac, industrie aéronautique et spatiale, biotechnologies, chimie, recherche scientifique. Filière image et numérique. Agroalimentaire. Port de Bordeaux. Tourisme. Universités.
Sites touristiques : Bordeaux, Saint-Émilion, La Rochelle, Biarritz, bassin d’Arcachon, dune du Pilat, grottes de Lascaux, Futuroscope de Poitiers, plages de Lacanau, Biarritz, Biscarosse, Hourtin, Carcans, Soulac-sur-Mer, embouchure de la Gironde, vignobles du Bordelais, châteaux de Dordogne, château de Pau, Pyrénées, ile d’Oléron, île de Ré.
Sites web et réseaux sociaux : www.nouvelle-aquitaine.fr
VIENNE (86)
Population : 431 248 hab.
Préfecture : Poitiers
Sous-préfectures : Châtellerault / Montmorillon
Superficie : 6 990 km²
Spécialités : Broyé du Poitou, melon du Haut-Poitou, truffe noire, farci poitevin, macarons de Montmorillon, escargots, tourteau fromager, vin du Haut-Poitou (AOC)
Clubs sportifs : Poitou Charentes Futuroscope 86 (équipe cycliste féminine), Stade Poitevin Volley Beach (ligue A), Poitiers Basket 86 (Pro B), TTACC tennis de table (Pro A), Motoball Neuville-de-Poitou (1ère division), Stade Poitevin Féminin Triathlon (1ère division)
Compétitions : Marathon Poitiers-Futuroscope, Internationaux féminins de tennis de la Vienne, Tour cycliste Poitou-Charentes, Meeting national d’athlétisme Poitiers, Championnat de France de Montgolfières.
Festivals : Les Heures Vagabondes (concerts gratuits), Soirées Lyriques de Sanxay, Festival « Au fil du son », Festival « Les vacances de Mr Haydn », Polychromies de Notre Dame la Grande, Gamers Assembly, Jazzellerault.
Économie : Tourisme (Futuroscope, Vallée des Singes, Thermalisme de la Roche-Posay, Center Parcs…), aéronautique, sous-traitance automobile, viticulture / agriculture, industrie agro-alimentaire.
Sites remarquables : Abbaye de Saint Savin, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO
Sites web / FB / Twitter : https//www.lavienne86.fr / @departement86 / @ATV86 / https//www.facebook.com/departement86 / https//www.facebook.com/tourismevienne.melusine86 / https//www.dailymotion.com/departement86
Monts-sur-Guesnes (920 hab.)
Château de Monts-sur-Guesnes
Construction : XVIe siècle.
Style : gothique et Renaissance.
Histoire : en 1480, Louis XI remercie pour son accueil la famille Brilhac en lui offrant le titre de châtellenie. Vers 1500, les Brilhac décident de modifier l'édifice médiéval. Les ajouts de cette époque hésitent entre le style gothique et celui de la Renaissance. Le château est en ruine dans les années 1970. La commune y installe la mairie dans les années 1990. De nouvelles réhabilitations sont lancées à partir de 2013 dans les ailes Nord et Ouest et dans la tour à mâchicoulis achetés à leur tour par la municipalité.
Caractéristiques : l’édifice est en pierres blanches de tuffeau. Le style gothique est représenté par la façade nord richement ouvragée et la tour de l'escalier rajoutée vers 1500. L'escalier à vis est accessible grâce à une belle porte donnant sur la cour du château. Elle est ornée à l'intérieur et sur chacun de ses pans d'une frise sculptée composée d'animaux et de feuilles de vigne évoquant une scène de chasse. Sur l'un des pans, la frise représente un homme et son chien dont le mouvement évoque la course après le gibier. À voir aussi une belle tour de guet et une charpente de grande facture.
Destination actuelle : le château est ouvert au public pour une visite numérique en immersion dans deux ailes du château et des jeux médiévaux pour les enfants à l’extérieur.
Classement : classé Monument historique en 1979.
Lencloître (2 490 hab.)
Le bourg, situé à un carrefour passager au milieu d'un pays voué aux cultures légumières et maraîchères, est animé par ses foires et ses marchés réputés, qui, jadis, attiraient presque tous les paysans du Haut Poitou. La commune comporte plusieurs petits châteaux privés. Son église Notre-Dame, liée un ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Fontevraud, est classée Monument historique depuis 1908.
Prieuré et église Notre-Dame de Lencloître
Construction : XIIe siècle.
Style : roman.
Histoire : une terre dite "de Gironde" fut cédée à Robert d'Arbrissel par Aymery, vicomte de Châtellerault, en 1108. Peu à peu, la communauté s'organise autour de l'église : à droite les moniales, à gauche le couvent des moines. Après une longue période de relâchement, Antoinette d'Orléans remet de l'ordre dans le prieuré en 1611. A la Révolution, les deux couvents sont morcelés. L'emprise reste visible avec quelques éléments repérables comme le portail de la fin du XVIe ou début XVIIe siècle, une chapelle et une fuye. L'aile sud du prieuré des religieuses est ordonnée autour d'une cour à partir de l'église. De plan rectangulaire, cantonnée à l'ouest d'une tourelle d'angle, cette aile du début du XVIIe siècle offre un aspect très perturbé. Malgré cela, les bâtiments conventuels de Lencloître représentent l'ensemble fontevriste le plus complet après la maison-mère.
Caractéristiques : le prieuré ressemble à l'abbaye de Fontevraud par l'orientation des bâtiments, le nombre identique de salles et une ornementation similaire. Il pourrait avoir été construit par le même architecte. Elle est d'une remarquable homogénéité, n'ayant subi ou à peine, aucune addition ni modification au cours des siècles. Elle est d'un style accompli de roman poitevin.
Classement : classée Monument historique en 1908.
Jaunay-Marigny (950 hab.)
Issue de la fusion en 2017 des communes de Jaunay-Clan et de Marigny-Brizay. Le château de Montfaucon, à Marigny, est inscrit Monument historique depuis 2001 pour le souterrain, la maison forte, le site archéologique, la tourelle, la tour, les latrines, l'escalier, les communs, la cheminée et l'enceinte. Le Château Couvert, édifié sous François 1er par François Fume, maire de Poitiers, est lui aussi inscrit depuis 1990. L’église Saint-Denis de Jaunay-Clan est classée MH depuis 1910.
DISSAY (3 140 hab.)
Entre la vallée du Clain et la forêt de Moulière, à 15 km de Poitiers, Dissay est connu pour son magnifique château (c'est aujourd'hui une propriété privée où se développe un projet de restauration, d'hôtellerie et de spa), construit au titre de résidence de campagne, au XVe siècle, par Pierre d'Amboise, évêque de Poitiers. L’église Saint-Pierre-Saint-Paul (XVe) est inscrite MH depuis 1926.
Château de Dissay
Construction : XVe siècle.
Style : château fort médiéval.
Histoire et caractéristiques : Dissay était la résidence d'été des évêques de Poitiers. Le château fut construit à la fin du XVe siècle par Pierre d'Amboise. L'édifice nous est parvenu pratiquement dans son entier. L'ancienne collégiale fut détruite pour être remplacée par un mur de courtine. Le plan primitif comportait un vaste quadrilatère flanqué aux angles de quatre grosses tours rondes. Deux côtés étaient occupés par le corps de logis, un troisième par la chapelle de la collégiale et par la porte d'entrée défendue par deux tours. Le quatrième côté devait probablement être occupé par les communs. Des douves ceinturent la construction. Au XVIIIe siècle, certaines modifications furent apportées à ce plan. La face sud fut supprimée pour ménager un accès direct à des communs construits en dehors des douves. Sur la face nord, une partie du bâtiment du XVe siècle fut remplacée par une construction comportant une galerie.
Signes particuliers : l'oratoire de Pierre d'Amboise est décoré à fresque par des peintures illustrant le thème de la dévotion à la rédemptrice du sang du Christ : la fontaine de miséricorde. Le sujet a été couramment traité au XVe et début du XVIe siècle. Les panneaux de vitraux (XVe siècle) provenant de la collégiale ont été remontés dans la galerie XVIIIe siècle du château. Ces vitraux illustrent la vie du Christ.
Classement : classé Monument historique en 1989.
Saint-Georges-lès-Baillargeaux (4 350 hab.)
C’est la ville natale de Michel Grain, vainqueur du Grand-Prix du Midi-Libre en 1967. Né en 1942, il a participé aux trois Grands Tours, et notamment au Tour de France à cinq reprises entre 1965 et 1970. Située à dix kilomètres de Poitiers, en lisière de la forêt de Moulière, Saint-Georges-lès-Baillargeaux possède un intéressant château médiéval, le château de Vayres, classé Monument historique en 1994.
Château de Vayres
Construction : XIVe siècle.
Style : château fort médiéval.
Histoire et caractéristiques : château fort en 1392 (restent les deux tours encadrant le logis), reconstruit au XVIe siècle, restauré et décoré au XVIIe siècle. Pigeonnier de 1656. Le domaine occuperait le site d'une ancienne villa gallo-romaine et un certain Varius lui aurait donné son nom. Le manoir actuel se dresse à l'emplacement d'un château fort roman. Au bout d'une allée, le châtelet avec ses deux tours rondes, reconstruites par les seigneurs de Gennes au XVIIe siècle, conserve l'appareillage de l'ancienne forteresse.
Signes particuliers : en contrebas, dans les jardins à la française, le pigeonnier (ou fuie) a des dimensions imposantes. Il accueille 2 620 boulins. Il aurait été offert par la reine Anne d'Autriche (1601-1666) en remerciement de l'accueil qu'elle reçut au château en compagnie du cardinal Mazarin (1602-1661) et de son fils Louis XIV (1638-1715), en 1656.
Classement : inscrit Monument historique en 1959, classé Monument historique en 1994 (pigeonnier).
Chasseneuil-du-Poitou (4 780 hab.)
La commune accueille la partie sud du Futoroscope (voir par ailleurs).
Buxerolles (10 250 hab.)
Dans le cimetière de Buxerolles repose Robert Buchet, alias « Bubu » figure du sport automobile des années 1960. Rallyman émérite, il disputa à six reprises les 24 Heures du Mans, s’imposant dans la catégorie GT des moins de deux litres avec Guy Ligier en 1964. Concessionnaire Porsche à Poitiers, il resta fidèle toute sa carrière au constructeur allemand. Il est mort en 1974 dans un accident de la circulation.