À VOIR :
Fondation : 1950
Architecte : Georges Dedoyard
Histoire : Inauguré en 1950, il témoigne de la reconnaissance de la population belge aux soldats américains qui, durant l'hiver 1944-1945, donnèrent leur vie lors de la bataille des Ardennes pour contrer la dernière offensive allemande de la Seconde Guerre mondiale.
Caractéristiques : Construit sur les plans de l'architecte Georges Dedoyard, en forme d’étoile, signe distinctif des troupes alliées durant la campagne de libération (évocation du drapeau américain), sur une élévation naturelle en bordure de la rivière Wiltz, le monument porte l’inscription latine « populus belgicus memor liberatoribus americanis » (le peuple belge en mémoire de ses libérateurs américains). Au fronton du monument, à l’extérieur et à l’intérieur, se trouvent inscrits les noms de tous les États membres des États-Unis d'Amérique, y compris ceux (Alaska, Hawaii) qui entrèrent dans l’union après la guerre. La visite du monument est gratuite et il est possible via un escalier en colimaçon d'accéder sur le sommet du bâtiment.
Signes particuliers : Près du monument se trouve une crypte abritant des autels dans trois niches voûtées décorée chacune d'une mosaïque due à l'artiste français Fernand Léger. Chaque autel est dédié à un culte : catholique, protestant et juif.
Description : Le Bastogne War Museum est un musée de la Seconde Guerre mondiale, situé à côté du mémorial du Mardasson. Ce musée est consacré principalement à bataille des Ardennes. Situé sur l'ancien site du Centre historique de Bastogne, il a été inauguré le 21 mars 2014 après quatre ans de travaux. Construit en forme d'étoile américaine à cinq branches, le bâtiment est semblable au Mémorial situé sur le même terrain. Il explique le contexte, les causes, les événements, les conséquences ainsi que la bataille des Ardennes aux visiteurs de manière interactive et au travers de trois « scénovisions ».
Description : Ce musée, dont l'entrée est gratuite, est géré par l'armée belge. Il est situé à l'endroit où se situait l'ancien quartier général d'Anthony McAuliffe, dans la caserne Heintz. Celle-ci était utilisée comme siège de la 101e division aéroportée américaine durant le siège de Bastogne. La superficie du musée est d'environ 2 350 m². Le Vehicle Restoration Center est également accessible au public et permet de découvrir une vaste collection de blindés et chars du Musée royal de l'armée qui y retrouvent une nouvelle vie. Il est également possible de visiter les casernes souterraines et d'observer divers objets des troupes américaines, allemandes et britanniques ainsi que des pièces d'artillerie, des armes légères ou du matériel radio et médical. C'est dans le sous-sol de ce musée que le général Anthony McAuliffe aurait déclaré « Nuts! » (Mes noix) en réponse à l'appel de l'Allemagne à la reddition.
Construction : XIe au XVIe siècles
Style : Gothique
Histoire : Un lieu de culte est mentionné à Bastogne dès 893. La première église fut certainement de style roman. Il en reste des vestiges, tel que le clocher carré et trapu — 20 mètres de hauteur sur 11 mètres de côté — ayant des murs de deux mètres d'épaisseur. Lors d'un agrandissement au XVIe siècle, elle reçoit cependant un aspect gothique. Restructurée en église-halle dans laquelle le clocher est intégré, elle apparaît dès lors moins massive. La décoration polychrome de la voûte date de 1536. L'église aurait été visitée par Charles Quint à cette époque. L'église est restaurée plusieurs fois, la dernière restauration majeure datant des années qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, car elle fut gravement endommagée lors de la bataille des Ardennes.
Classement : Patrimoine classé en 1938, patrimoine exceptionnel en 2013.
Construction : 1341 à 1360
Histoire : La construction de remparts entourant Bastogne et comprenant une douzaine de tours de défense ainsi que deux portes est décidée en 1332 par Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg et de La Roche, roi de Bohème et de Pologne. Ces remparts sont érigés entre 1341 et 1360. De toutes ces fortifications, la porte de Trèves est le seul élément notoire encore debout. En effet, en 1688, les remparts sont démolis sur l’ordre du roi de France Louis XIV. La porte de Trèves devient alors une prison. Pendant la Seconde Guerre mondiale et plus précisément lors du siège de Bastogne, en décembre 1944 et janvier 1945, les bombardements ont fortement détruit la porte qui est reconstruite après la guerre.
Destination actuelle : La porte est désormais un musée qui accueille des expositions temporaires.
Classement : Patrimoine exceptionnel en 1938.