Julie Bego (Cofidis) : « C'était très, très dur. Franchement, en milieu de course, je n'aurais pas cru que je garderai le maillot. J'étais vraiment très mal, complètement vidée, je n'arrivais même pas à garder les roues sur le plat. J'ai beaucoup mangé pourtant. Mais ça m'a fait comme une fringale. Avant, j'ai réussi à éviter une chute de justesse, mais ma roue était voilée. Du coup, j'ai dû changer de vélo… et changer à nouveau pour récupérer le vélo n°1. J'étais très mal, j'ai dit à l'équipe : "je suis morte, je ne peux plus." Quand les bosses sont arrivées, j'ai réussi à revenir à un niveau correct. Mais ce n'était pas une grande journée aujourd'hui. Le fait d'avoir réussi à s'accrocher et à garder le maillot blanc, c'est déjà bien. Les filles ont cru en moi tout au long de l'étape, je les remercie pour ça. Dans la montée, je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher. Dans ce Tour, je me découvre de nouvelles limites. J'arrive à me mettre encore plus à fond que dans les autres courses. »
