Chef-lieu de la Hollande-Méridionale et siège du gouvernement néerlandais.

Population : 560 000 hab.

Spécialités : bitterballen (boulettes), hutspot (purée de pommes de terre et de carottes), kibbeling (beignets de poisson), oliebollen (beignets), pepernoten et kruidnoten (biscuits), spekkoek (genre de mille-feuille), stroopwafel (gaufres).

Personnalités : Spinoza (philosophe), Maurits Cornelis Escher (peintre), Joop Zoetemelk (coureur cycliste, vainqueur du Tour de France 1980), Michael Boogerd (cycliste), Dick Annegarn (chanteur), Mark Rutte, Jo Cals, Victor Marijnen et Piet de Jong (premiers ministres néerlandais), Armand Barbès (révolutionnaire français), Raymond van Barneveld (quintuple champion du monde de fléchettes).

Culture : Koningsdag (fête du roi), Tong Tong Fair (culture indonésienne), Parkpop (musique, fin juin), State X New Forms (musique électronique), Crossing Border Festival (musique et littérature), The Hague Jazz Festival.

Sport : ADO Den Haag (football), The Hague Royals (basketball).

Événements : CPC Loop Den Haag (semi-marathon).

Économie : administration (gouvernement néerlandais), institutions internationales (Cour internationale de justice, cour pénale internationale, Europol, Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Tribunal spécial de l’Onu pour le Liban…). Sièges sociaux de Shell, KPN (téléphonie), Aegon et Nationale Nederlanden (assurances).

Sites web et réseaux sociaux : www.denhaag.nl, www.denhaag.com


LA HAYE ET LE CYCLISME

Le Tour Femmes répare une omission dans l’histoire du Tour de France, puisque la course messieurs n’a jamais fait halte dans cette ville qui accueille le gouvernement néerlandais et les plus grandes cours de justice internationales. Du point de vue cycliste, La Haye est avant tout la ville natale de Joop Zoetemelk, le dernier coureur néerlandais à avoir remporté le Tour de France chez les hommes, alors que les Néerlandaises trustent les victoires chez les femmes. S’il ne s’est imposé qu’à une reprise dans la Grande Boucle, le plus Français des Néerlandais – il vit depuis de longues années en région parisienne – y a fait preuve d’une régularité hors du commun avec une victoire en 1980 et six deuxièmes places en 16 participations. Il a également terminé à onze reprises dans les cinq premiers de l’épreuve. Il faut en outre rajouter à son palmarès un Tour d’Espagne en 1979 et un titre de champion du monde en 1985. Autre natif de La Haye, Michael Boogerd a participé à douze reprises au Tour de France entre 1996 et 2007 et remporté deux étapes tout en terminant 5e en 1998. Double champion des Pays-Bas, il s’est également offert Paris-Nice et l’Amstel Gold Race en 1999. Comme toutes les villes néerlandaises, La Haye est particulièrement ouverte au vélo avec 370 km de pistes cyclables.


À VOIR :

  • Binnenhof

Construction : XIIIe siècle. Caractéristiques : le Binnenhof (Cour intérieure) et le Buitenhof (Cour extérieure) sont un ensemble de bâtiments dans le centre de La Haye, remontant pour certains au XIIIe siècle, regroupant les centres décisionnels législatifs et exécutifs des Pays-Bas. La ville s'est construite autour du Binnenhof, qui est ainsi devenu le véritable centre du pouvoir au niveau national. Il abrite notamment les deux chambres du Parlement, les bureaux du Premier ministre, la bibliothèque parlementaire, le ministère des Affaires générales, ainsi que la Ridderzaal, où le monarque prononce son discours du Trône annuel lors du Prinsjesdag

  • Palais Noordeinde

Construction : XVIIe siècle.

Style : classique hollandais.

Histoire : c’est à l’origine un ferme bâtie en 1533, cédée en 1609 à la maison d’Orange-Nassau. Frédéric-Henri de Nassau fait procéder à des travaux en 1640 sous la direction de Jacob van Campen et Pieter Post. Pendant la Révolution, les Français confisquent le palais et le donnent « à la nation batave ». Il est depuis administré par l'État. Entre 1795 et 1798, la Vieille Cour abrite la légation française près la République batave, avant de devenir le siège du gouvernement de celle-ci jusqu'en 1805. Les Français chassés en 1813, Guillaume Ier des Pays-Bas fait restaurer le palais et s'y installe en 1817. Noordeinde est ravagé par un incendie en 1948. Après des travaux de restauration débutés en 1976, le palais devient en 1984 le lieu de travail de la reine Beatrix, intronisée quatre ans auparavant. Les jardins, la bibliothèque et les archives du palais sont ouverts au public. Caractéristiques : c’est le palais de travail du roi des Pays-Bas. Il est également connu sous le nom de Het Oude Hof (la Vieille Cour).

  • Musée Escher

Construction du palais Lange Voorhout : XVIIIe siècle.

Ouverture : 2002 Histoire : le musée Escher présente les travaux de l'artiste graphique néerlandais Maurits Cornelis Escher, dit M. C. Escher. Il ouvre le 15 novembre 2002. Le musée est abrité dans un ancien palais royal sur le Lange Voorhout datant du XVIIIe siècle. La reine mère Emma achète l'imposante maison en 1896. Elle l'utilise comme palais d'hiver de mars 1901 jusqu'à sa mort en mars 1934. Quatre reines des Pays-Bas utilisent le palais pour leurs bureaux d'affaires, jusqu'à ce que la reine Beatrix déplace son bureau au palais Noordeinde, situé à environ dix minutes à pied depuis le musée Escher. Caractéristiques : le musée présente une collection permanente d'un grand nombre de xylographies et lithographies d'Escher, dont les mondialement connus Ciel et Eau, Belvédère, Cascade ou Mains dessinant. Il montre les paysages italiens des débuts, les nombreux travaux sur les miroirs et une sélection de dessins de pavage, plus loin les trois versions de Métamorphose, depuis la première de petite taille à la troisième mesurant sept mètres, montrée en cercle. Le troisième étage est dédié aux illusions d'optique, à côté de la fameuse Chambre Escher dans laquelle des adultes paraissent plus petits que leurs enfants. Les yeux des visiteurs sont piégés par plusieurs installations interactives.

Classement : Rijskmonument en 1967.

Mauritshuis Construction : 1644.

Style : Renaissance.

Ouverture du musée : 1822.

Histoire : palais construit en 1640 pour le comte Jean-Maurice de Nassau-Siegen par les architectes Jacob van Campen et Pieter Post. Gouverneur et collectionneur, le prince Guillaume V d'Orange-Nassau a posé les bases de la collection au XVIIIe siècle. Lorsque son fils, le roi Guillaume Ier, légua la collection à l'État, celle-ci prit le nom de Cabinet royal de peintures. Depuis lors, la collection a été considérablement agrandie et complétée. Depuis 1822, les toiles se trouvent dans la Mauritshuis, convertie en musée. Caractéristiques : la Mauritshuis (Maison de Maurice), officiellement dénommée Cabinet royal de peintures est principalement consacrée à l'art du XVIIe siècle, le siècle d'or des Pays-Bas. Le bâtiment, datant de 1644, appartient aujourd'hui à l'État néerlandais et est répertorié dans le classement des 100 plus beaux bâtiments historiques du pays. Le musée, composé de petites salles intimistes et de grands espaces d'exposition, renferme entre autres des peintures de Johannes Vermeer (Vue de Delft, La Jeune Fille à la perle) et de Rembrandt van Rijn (la Leçon d'anatomie du docteur Tulp), symboles du siècle d'or néerlandais en matière de peinture. Après plus de deux années de fermeture, le musée rénové et agrandi rouvre ses portes le 27 juin 2014. Signes particuliers : le musée accueille près de 500 000 visiteurs par an.

  • Musée d’art de la Haye

Construction : 1935

Architecte : Hendrik Petrus Berlage

Style : Art Déco Caractéristiques : ce musée construit par l'architecte néerlandais H.P. Berlage et inauguré un an après la mort de son concepteur en 1935, doit sa réputation à sa collection dédiée au peintre Mondrian, la plus grande au monde, comportant notamment sa dernière œuvre Victory Boogie Woogie. Signes particuliers : reçoit plus de 700 000 visiteurs par an.

Classement : Rijskmonument en 1993.


À MANGER :  

  • Les pepernoten

Les pepernoten sont des petits biscuits épicés hollandais, consommés traditionnellement durant les fêtes de fin d’année aux Pays Bas. Ils sont parfumés au miel, au sirop de sucre de canne ou d’érable, d’un mélange de diverses épices dont la cannelle, la noix de muscade, la cardamome, le gingembre moulu, le clou de girofle et de l’anis. Ronds et bombés, ces biscuits épicés se distinguent par leur toute petite taille et leur texture assez moelleuse. En néerlandais, pepernoten peut se traduire littéralement par “noix au poivre”, en référence à leur goût épicé et à leur taille pas plus grande qu’une noix. Ces petits biscuits festifs se trouvent surtout à partir d’octobre jusqu’à Noël, et plus rarement le reste de l’année. Les origines des pepernoten remontent au XVIe siècle. À cette époque, les Pays-Bas contrôlaient une grande partie du commerce des épices avec l’Extrême Orient. Des denrées comme le gingembre, la cannelle ou encore les clous de girofle, auparavant très rares et chères, devinrent alors plus accessibles aux habitants.      

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