Au lendemain de la bataille des Ardennes qui a vu Demi Vollering conforter son Maillot Jaune et Puck Pieterse se révéler, le Tour de France Femmes avec Zwift retrouve des routes un peu plus planes. De quoi envisager une nouvelle arrivée massive ? La possibilité existe, ce sera d'ailleurs la dernière opportunité pour les sprinteuses, mais les apparences sont assez trompeuses. Une à une, les cinq ascensions de cette 5e étape (quatre en 4e catégorie, une en 3e) n'ont rien d'insurmontable. Mais l'ensemble propose un dénivelé positif de 2150 mètres sur une distance assez éprouvante (152,5 kilomètres). Si sprint il y a jeudi, il sera en comité réduit et entre organismes déjà bien éprouvés. Le final est propice au mouvement. Le sommet de la côte de Montois-la-Montagne (1,7km à 6%) n'est qu'à 15 kilomètres de l'arrivée, deux bornes avant un Point Bonus qui pourrait inciter les cadors à bouger. Le finish à Amnéville, théâtre de la première arrivée française sur ce Tour, demeure lui aussi assez corsé. Cela grimpe dans les 800 derniers mètres, sur une pente qui oscille entre 3 et 6%. Les puncheuses auront donc leur mot à dire. Si elles s'accrochent, Lorena Wiebes et Charlotte Kool compteront bien sûr parmi les favorites au sprint. À moins que ce ne soit le jour d'une autre Néerlandaise, la reine Marianne Vos, dont les caractéristiques correspondent à merveille au profil de cette ultime étape de "plaine".
