Préfecture de l’Ain (01)
Population : 41 700 hab. (Burgiens, Burgiennes), 133 000 hab. dans l’agglomération
Spécialités : Volaille de Bresse AOP, beurre et crème de Bresse AOP, quenelles Giraudet, fromage Bleu de Bresse, Comté AOC, Gaudriolles, vins du Bugey AOC
Personnalités : Marguerite d’Autriche, Edgar Quinet (écrivain), Daniel Morelon (cycliste), Gilles Bouvard (cycliste), Julien Benneteau (tennis), Laurent Gerra (humoriste), Luc Jacquet (réalisateur de cinéma), Lionel Nallet (rugby), Georges Blanc (cuisinier), Geoffrey Soupe (cycliste), Antoine Diot (basket)
Sport : JL Bourg Basket, US Bressane (rugby), FC Bourg-Péronnas (football), TC Bourg (tennis), VC Bressan (cyclisme). Événements : Jumping international, semi-marathon, Tour de l’Ain cycliste
Économie : agroalimentaire (volailles), industrie des poids lourds, pôle universitaire (3 400 étudiants), tourisme
Festivals : A la folie…pas du tout (Monastère Royal de Brou, été), Festival d’Ambronay (septembre), Les Estivales de Brou (juillet), Les Ain’pertinentes (biennale d’art populaire citadin)
Labels : ville amie des enfants (UNICEF) / ville fleurie *** / Qualiville / Ville à vélo du Tour de France (3 vélos)
Sites web : www.bourgenbresse.fr / www.grandbourg.fr / www.bourgenbressedestinations.fr / www.ain.fr / www.ain-tourisme.com / www.la-belle-rencontre.fr


BOURG-EN-BRESSE ET LE CYCLISME

Le dernier passage du Tour de France messieurs à Bourg-en-Bresse en 2023 avait permis à Kasper Asgreen de déjouer les certitudes. L’arrivée dans la préfecture de l’Ain se conclut presque systématiquement par un sprint massif et c’est pour faire mentir cette probabilité que le Danois s’est lancé avec Victor Campenaerts, Jonas Abrahamsen puis Pascal Ennkhoorn dans une échappé a priori voué à l’échec. Mais le Danois parvenait à se jouer de ses compagnons d’échappée dans le final tout en conservant une avance minimale sur le peloton.
Le lendemain, Asgreen manquait d’un rien la récidive avant d’être battu par Matej Mohoric à la photo-finish.
Pour le reste, Thor Hushovd en 2002, Tom Boonen en 2007 : Bourg-en-Bresse a souvent réussi aux sprinteurs sur le Tour de France. En 2014 pour le départ d’une étape vers Saint-Étienne, Alexander Kristoff avait confirmé la tendance. En 2020, c’est Soren Kragh Andersen qui avait enlevé à Champagnole l’antépénultième étape du Tour de France, dont Primoz Roglic était encore le leader avant d’être détrôné par Tadej Pogacar.
Cette prédilection pour le sprint est la moindre des choses pour la ville natale de Daniel Morelon, qui fut longtemps le sportif masculin français le plus titré de l’histoire avant d’être rejoint et dépassé par le judoka Teddy Riner. Champion olympique de la vitesse en 1968 et en 1972, l’ancien licencié du VC Bressan a raflé sept titres mondiaux entre 1966 et 1975, ce qui lui a valu de trôner somme sprinteur le plus couronné aux championnats du monde en individuel avant l’arrivée du Japonais Koïchi Nakano (10 titres).
Après sa retraite sportive fin 1980, Daniel Morelon a continué sa collection de lauriers, prenant en main notamment les carrières de Félicia Ballanger et de Laurent Gané. Depuis, il a apporté ses lumières aux équipes de piste chinoises avant de prendre du recul, tout en restant une référence.


À VOIR

Monastère royal de Brou
Construction : 1513 à 1532
Style : gothique flamboyant
Histoire : ce chef d’œuvre a été édifié à l'aube de la Renaissance par Marguerite d’Autriche pour perpétuer l’amour qu’elle portait à son défunt mari, Philibert le Beau, duc de Savoie. Retournée en Belgique pour assurer la Régence dans l’attente de la majorité de son neveu Charles Quint, Marguerite d’Autriche choisit elle-même les chefs de chantiers, ainsi que les peintres et les sculpteurs, notamment l’architecte Louis van Bodeghem, le sculpteur Conrad Meit ou le peintre Jehan Perréal. Le monastère, confié aux Augustins, possède trois cloîtres, dont la situation n'a pas évolué. Marguerite d'Autriche avait prévu d’y achever son veuvage, mais meurt trop tôt. Deux ans après sa mort, elle y est enterrée auprès de son époux et de sa belle-mère. Menacé de destruction pendant la Révolution, il est finalement déclaré « monument national » et préservé.
Destination actuelle : ses bâtiments monastiques abritent le musée municipal de Bourg-en-Bresse
Classement : Monument Historique depuis 1862. Elu monument préféré des Français en 2014

Les quartiers anciens
Des maisons à colombages aux élégantes façades du centre-ville, du porche gothique de l’ancien couvent des Dominicains à la co-cathédrale Notre-Dame et sa légende de la Vierge Noire, une promenade dans Bourg-en-Bresse constitue aussi un voyage dans le temps. Nombreux parcs, jardins et fontaines apportent un bol d’air frais à cette découverte historique et architecturale.

Patrimoine
Bourg-en-Bresse dispose de l’une des seules apothicaireries en France possédant un laboratoire en parfait état de conservation. À Courtes, la ferme-musée de la Forêt, modèle de l’architecture bressane, est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1930. Au cœur du village de Cuisiat, le musée du Revermont présente les caractéristiques sociales et culturelles du Revermont, entre Bresse et rivière d’Ain.

Bases de loisirs
Bouvent à Bourg-en-Bresse : plage, pêche, base nautique, plaine de jeux, circuits pédestres, golf...
La Plaine Tonique à Montrevel-en-bresse : lac, plages, aires de jeux, mini-golf, activités nautiques, camping et restauration.
La Grande du Pin à Treffort-Cuisiat : plan d’eau (pêche, jeux, terrains de sports, parcours aventure...), camping et restaurant.

Couleurs d’Amour
Initiée par la ville de Bourg-en-Bresse en 2015, « Couleurs d’Amour », mise en lumière artistique du patrimoine créée par Gilbert Coudène (lauréat du trophée des lumières de la Ville de Lyon), réunit chaque été plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Ce spectacle de lumière habille trois façades majeures du cœur de ville, en juillet et en août : le monastère royal de Brou, le Théâtre et l’Hôtel de Ville.


À MANGER

La volaille de Bresse, toute une histoire !
L’histoire de la volaille de Bresse commence à l’époque romaine, 400 ans avant Jésus-Christ. Les envahisseurs ont la riche idée de se déplacer avec leurs cheptels. Les races locales -la Noire de Louhans, la Grise de Bourg-en-Bresse, la Blanche de Bény- en assimilent les meilleurs apports. Il faut attendre 1591 pour entendre parler pour la première fois de la volaille de Bresse. Dans le registre de Bourg-en-Bresse les habitants de la ville offrent deux douzaines de volailles grasses au marquis de Treffort, qui a chassé les troupes savoyardes. Déjà, la volaille de Bresse est une offrande, un cadeau raffiné. C’est en 1825 que Brillat-Savarin dans son livre La physiologie du goût classe la volaille de Bresse au premier rang et lui donne le surnom de « reine des volailles, volaille des rois ». Soucieux de protéger leur terroir, les producteurs délimitent un territoire et se réunissent au sein du Comité interprofessionnel de la volaille de Bresse (CIVB). Le 1er août 1957, l’Assemblée nationale vote l’attribution de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) pour la volaille de Bresse et en 1976 pour la dinde de Bresse.

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