Préfecture de Maine-et-Loire (49)
Population : 157 500 hab. (Angevins, Angevines) et 306 600 hab. au total dans l’Agglomération Angers Loire Métropole
Spécialités : chocolats (Quernons d’ardoise, Caramande), liqueurs (Cointreau, Menthe Pastille), sandre à l’oseille, fricassée de poulet à l’Angevine, vins d’Anjou
Personnalités : René d’Anjou, David d’Angers (sculpteur), Hervé Bazin (romancier), Jean-Claude Brialy, Daniel Gélin (comédiens), Patrice Chéreau (théâtre), Roselyne Bachelot (ancienne ministre), Valérie Trierweiler (journaliste), Pascal Rabaté (BD), Nicolas Mahut (tennis)
Sport : Angers-SCO (Football), Ducs d’Angers (Hockey sur glace), UFAB (Basket féminin), La Vaillante (Tennis de table)
Économie : Tourisme, pôle étudiants (36 000 étudiants), deux filières d’excellence sur le végétal et le numérique.
Festivals: Les Accroche-Cœurs (théâtre), Premiers Plans (cinéma), Tempo Rives (musique), Angers BD (bande-dessinée)
Labels : Ville d’Art et d’Histoire, French Tech, Vignobles & Découvertes
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ANGERS ET LE CYCLISME

Le premier prologue du Tour
Angers fut, en 1967, le théâtre du premier prologue de l’histoire du Tour de France, mais aussi de l’un des nombreux rendez-vous manqués de Raymond Poulidor avec le Maillot Jaune. Presque certain de l’emporter après avoir réalisé le meilleur temps devant tous les favoris et alors que ne restaient à s’élancer que des outsiders à la nuit tombante, « Poupou » se fit cependant brûler la politesse par le Basque José-Maria Errandonea. Déjà vainqueur du prologue de la Vuelta l’année précédente, le coureur d’Irun privait le Français de son rêve pour six secondes sur le parcours sinueux de 5,8 km tracé dans les rues angevines. Victime d’une chute deux jours plus tard, Errandonea ne conserva pas longtemps son bien. Il s’illustra plus tard en terminant 4e du Tour d’Espagne 1968. Quant à Poulidor, victime d’une chute dans les Vosges, il termina par une victoire contre la montre dans l’ultime étape de Paris l’un de ses moins bons Tours de France (9e).
Parmi les coureurs locaux, il faut mentionner Régis Delépine, originaire de la Bohalle (17 km), vainqueur d’une étape du Tour en 1977 ou encore Jason Tesson, champion de France amateurs en 2020. Angers est également la ville de résidence en France de Jean-François Quénet, légende du journalisme de cyclisme.


À VOIR

Château d’Angers
Construction : XIIIe siècle.
Style : médiéval
Histoire : le site est occupé dès l’Antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d'Anjou y installent leurs demeures, jusqu'à la fin de l'empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d'Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au XIIIe siècle tandis que les ducs d'Anjou le transforment en résidence seigneuriale au XVe siècle. Yolande d'Aragon y donne naissance à René d'Anjou. Au XVIe siècle, à la suite des troubles des guerres de religion, Henri III ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale.
Caractéristiques : l'aspect général extérieur de la forteresse date presque entièrement de l'époque de Louis IX et évoque de manière monumentale le rôle militaire du château. En revanche, l'intérieur et les bâtiments de la cour, plus tardifs, construits entre Louis Ier d'Anjou et le roi René, rappellent le rôle résidentiel de la cour d'Anjou entre le XIVe et XVe siècles. Le château se dresse sur un roc de schiste tabulaire en forme de trapèze, fortifié dès l'époque romaine. Sa base nord-ouest, large de 140 m longe le Maine à pic alors que ses longs côtés s'enfoncent jusqu'à 180 m perpendiculairement à elle. Côté nord-est et est, la place est défendue par un fossé artificiel de 30 m de large.
Signe particulier : depuis 1954, il héberge la Tenture de l’Apocalypse, la plus grande tapisserie tissée médiévale au monde.
Classement : classé Monument historique en 1875 et 1913.

Tenture de l’Apocalypse
Création : XIVe siècle.
Style : gothique.
Histoire et caractéristiques : c’est une représentation de l'Apocalypse de Jean de Patmos réalisée à la fin du XIVe siècle sur commande du duc Louis Ier d'Anjou. Cette œuvre est le plus important ensemble de tapisseries médiévales subsistant au monde. L'ensemble, composé de six pièces successives découpées chacune en quatorze tableaux, est exécuté d'après des cartons de Hennequin de Bruges et témoigne du prestige de son commanditaire. La tenture est léguée à la cathédrale d'Angers au XVe siècle par le roi René.
Après une longue période de négligence et de dégradations, elle est partiellement recomposée à partir du milieu du XIXe siècle, puis conservée et exposée dans le musée de la Tapisserie de l'Apocalypse, situé au château d'Angers, dans une très longue galerie inaugurée en 1954. L’Unesco a inscrit la tenture de l'Apocalypse sur le registre international Mémoire du monde en 2023.
Classement : classée Monument historique en 1902.

Terra Botanica
Ouvert depuis 2010, Terra Botanica est le premier parc à thème européen consacré au végétal à double vocation : ludique et pédagogique. Avec plus de 40 attractions et animations, le parc s’étend sur 110 000 m². Les visites sont rythmées par des aventures vécues au sein de spectacles et de jeux, pour une découverte du végétal sous toutes ses facettes, y compris depuis une montgolfière.

Musée des Beaux-Arts
Construction : XVe siècle (Logis Barrault)
Ouverture du musée : 1801
Histoire et caractéristiques : installé dans le logis Barrault, fleuron de l'architecture civile gothique, le Musée des Beaux-Arts offre 3 000m² d'exposition selon deux parcours permanents : « Beaux-Arts » (350 peintures et sculptures, du XIVe siècle à nos jours) et « Histoire d'Angers ». Le musée accueille tout au long de l'année des expositions qui mettent en lumière artistes contemporains et expositions patrimoniales.
Classement : classé Monument historique en 1902.

Musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine (Hôtel-Dieu)
Construction : 1175
Caractéristiques : l’Hôpital Saint-Jean, remarquable ensemble architectural du XIIe siècle, abrite dans l’ancienne salle des malades le « Chant du Monde » de Jean Lurçat (1957-1966). Manifeste d’un artiste engagé, écho contemporain à la tenture de L’Apocalypse, cet ensemble de dix tapisseries constitue une vision épique, poétique, symbolique et humaniste du XXe siècle.
Classement (Hôtel-Dieu) : classé Monument historique en 1840.

Galerie David d’Angers
Depuis 1984, l’abbatiale Toussaint (XIIIe siècle) restaurée accueille les œuvres du sculpteur David d’Angers (1788-1856). La collection du musée est impressionnante : œuvres monumentales, commandes (Fronton du Panthéon), portraits en buste, médaillons. Cette réhabilitation architecturale juxtapose les principes et matériaux de la modernité à ceux du temps passé.

David d’Angers (1788-1856)
La carrière de David d'Angers fut une carrière officielle. Grand prix de Rome en 1811, il passa plusieurs années en Italie et revint à Paris en 1816. Dix ans plus tard, il fut élu à l'Académie et enseigna à l'École des beaux-arts. Après 1825, son talent était consacré par des œuvres monumentales, commémoratives et funéraires de portée nationale : Monument de Bonchamps (église de Saint-Florent-le-Vieil), Monument à Fénelon (cathédrale de Cambrai), Monument au général Foy (cimetière du Père-Lachaise, Paris). Il fréquenta les meilleurs poètes, les écrivains et les artistes de l'époque romantique, et il connut les milieux littéraires et artistiques étrangers mieux qu'aucun artiste français de son temps. Individualiste et indépendant, il fut attiré par l'épopée de la Ire République et s'éloigna de la monarchie constitutionnelle de Louis-Philippe. Avant sa courte carrière politique (en 1848, il fut membre de l'Assemblée nationale et maire d'arrondissement de Paris), il ne déguisa ses convictions démocratiques ni dans ses œuvres ni dans ses écrits.


À MANGER

La Gouline
La Gouline est une recette angevine désignée comme étant le plat emblématique de l'Anjou. Ce plat est une tourte aux rillauds, champignons et tomme, principalement composé de produits locaux. La Gouline angevine a été élu plat de l'Anjou le 15 décembre 2017 lors de l'opération Un Plat pour l'Anjou lancée par le réseau Destination Anjou et ses partenaires, comme le chef étoilé Pascal Favre-d'Anne et le journal Le Courrier de l'Ouest.
Elle se compose d'une pâte brisée, de rillauds d'Anjou, d'échalotes IGP, de chenin doux, de champignons de Saumur et de tomme d'Anjou. Facile à réaliser et conviviale, cette tourte est un concentré de produits régionaux.

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