Victoire Berteau (Cofidis), élue combative du jour : “J’ai vraiment tout donné, je n'ai pas de regret, je ne pouvais pas donner plus. J’ai pris 150 km de plaisir, qui plus est avec les gens sur le bord de la route qui criaient :”Allez Victoire”. Ça m’a motivé encore plus. Je voulais prendre l’échappée même si je savais que ça allait arriver au sprint. Je me définis davantage comme une baroudeuse désormais, donc sur des étapes comme celle-ci je préfère ne pas attendre le sprint, où l'on pouvait jouer la carte de Valentine [Fortin]. Le DS m’a dit :”Aujourd’hui tu peux prendre ta chance dans l’échappée, ça peut aller au bout.” J'ai eu le temps d’y croire. Du moment où j’ai attaqué dans la bosse jusqu’à 5 bornes de l’arrivée, le DS me disait :”t’as 40”, t’as 40”, ça ne reprend pas !”. Je savais que le final était très sinueux car on était en ville. Mais je savais que ça allait être dur avec le faux-plat montant de l'arrivé. Puis quand Trek a mis en route, ils n’ont pas fait de cadeau. C’est quelque chose d’énorme d’être en tête sur le Tour de France. J’entendais le DS dire à 14h10 :”Bon allez, y’a la télé qui se met en route !” Je ne pensais pas aller jusqu’à 2 bornes. C’est quelque chose de vraiment grand.”
